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Causes courantes de boiterie chez le chien après une chirurgie TPLO

Causes courantes de boiterie chez le chien après une chirurgie TPLO

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X min de lecture

Découvrez les causes courantes de boiterie chez le chien après une TPLO et explorez les solutions pour retrouver le confort et la mobilité de votre chien un an plus tard.

De 

Sustainable Vet Group

Mis à jour le 

9/30/25

.

Causes courantes de boiterie chez le chien après une chirurgie TPLO

Un an après une chirurgie TPLO, la plupart des chiens retrouvent une mobilité complète. Cependant, si votre chien boîte encore, cela signifie qu’il y a un problème. Une certaine raideur ou un léger inconfort peut survenir après une activité intense, mais une boiterie persistante n’est pas normale pendant la période de récupération.

La TPLO (ostéotomie de nivellement du plateau tibial) est une procédure très efficace pour les blessures du ligament croisé crânien (LCC). Elle stabilise le genou et restaure la fonction. La majorité des chiens récupèrent complètement en six mois, bien qu’il puisse rester des différences mineures. Si la boiterie persiste au-delà d’un an, elle peut être due à des problèmes tels que des complications d’implant, de l’arthrose ou une atrophie musculaire.

Bien que cela soit inquiétant, la bonne nouvelle est que la plupart des causes peuvent être diagnostiquées et traitées. Identifier la raison de la boiterie est la première étape pour aider votre chien à retrouver confort et mobilité. Examinons les causes potentielles et les meilleures solutions.

Causes courantes de boiterie un an après une TPLO

Si votre chien boîte encore un an après une TPLO, plusieurs causes sous-jacentes sont possibles. Voici les causes les plus fréquentes, leurs symptômes et comment les traiter.

1. Développement d’arthrose dans l’articulation concernée

L’arthrose est un problème chronique fréquent après une TPLO en raison des modifications des mécanismes articulaires et de l’usure naturelle au fil du temps. Bien que la TPLO stabilise le genou, elle ne peut pas prévenir totalement la maladie dégénérative articulaire (MDA). L’inflammation postopératoire, la redistribution du poids et les lésions cartilagineuses préexistantes peuvent conduire à l’arthrose après l’opération.

  • Signes : raideur (surtout après repos ou au réveil), réticence à courir, sauter ou monter les escaliers ; aggravation par temps froid ou humide.
  • Prise en charge :
    • AINS (par ex. carprofène, méloxicam) pour réduire inflammation et douleur.
    • Compléments articulaires (glucosamine, chondroïtine, oméga-3).
    • Exercice contrôlé (promenades courtes, natation) pour renforcer les muscles sans surcharger l’articulation.

2. Défaillance ou desserrage de l’implant

Les implants TPLO (plaque et vis) sont conçus pour assurer une stabilité à long terme, mais ils peuvent parfois se desserrer. Une activité excessive pendant la convalescence, une mauvaise consolidation osseuse ou une infection non détectée peuvent affaiblir la fixation et provoquer une instabilité et de l’inconfort.

  • Signes : gonflement persistant, boiterie qui s’aggrave, bruits de cliquetis au niveau du genou.
  • Diagnostic : radiographies montrant un déplacement du matériel ou une résorption osseuse autour de l’implant.
  • Traitement : réintervention pour remplacer ou retirer l’implant si instabilité avérée ; dans les cas légers, gestion de la douleur et restriction d’activité peuvent suffire.

3. Déchirures méniscales survenant après la chirurgie

Le ménisque absorbe les chocs et stabilise l’articulation. Même après TPLO, un ménisque peut se déchirer, surtout s’il existait déjà une lésion non résolue ou si l’articulation a subi trop de stress pendant la récupération.

  • Signes : boiterie soudaine, réticence à appuyer sur la patte, bruit de clic distinct lors de la marche.
  • Diagnostic : palpation articulaire, confirmation par IRM ou arthroscopie.
  • Traitement : selon la gravité — méniscectomie partielle (résection chirurgicale) pour les cas importants ; prise en charge médicale et repos pour les cas mineurs.

4. Infection du site opératoire ou de l’articulation

Bien que rare, une infection peut apparaître des mois après une TPLO, souvent liée à l’implant. Les chiens infectés peuvent présenter :

  • Gonflement local, chaleur autour de la cicatrice, écoulement, léthargie, fièvre.
  • Diagnostic : analyses sanguines et culture du liquide articulaire pour identifier la bactérie.
  • Traitement : antibiotiques prolongés ; si l’implant est impliqué, retrait chirurgical du matériel peut être nécessaire.
  • Prévention : une prise en charge aseptique rigoureuse au moment de la chirurgie et une détection précoce.

Note : certains chirurgiens utilisent des solutions de lavage non antibiotiques pendant l’opération pour réduire la contamination bactérienne et la formation de biofilm. Une intervention précoce est cruciale pour limiter les dégâts articulaires.

5. Problèmes de compensation dus à la surutilisation des autres membres

Après la TPLO, les chiens compensent souvent en s’appuyant davantage sur la patte opposée, ce qui peut entraîner une surcharge et une boiterie secondaire. Cette compensation peut provoquer des problèmes articulaires, des déséquilibres musculaires et une arthrose précoce sur l’autre membre.

  • Signes : nouvelle boiterie sur la patte opposée, démarche inhabituelle, raideur après l’effort.
  • Traitement : physiothérapie pour renforcer les deux membres, gestion de la douleur et ajustement du programme d’exercices afin d’éviter la surutilisation.
  • Outils utiles : exercices de distribution du poids, exercices d’équilibre, tapis roulant subaquatique.

6. Gonflement et inflammation autour de la zone opérée

Un gonflement persistant peut indiquer une inflammation chronique liée à une mauvaise cicatrisation, une formation excessive de tissu cicatriciel ou une irritation autour de l’implant.

  • Signes : tuméfaction visible, chaleur locale, douleur à la palpation.
  • Traitements : cryothérapie (packs froids), thérapie laser, AINS (carprofène, méloxicam), massage doux.
  • Si persistance : le vétérinaire recherchera une irritation d’implant ou une lésion des tissus mous.

7. Progression de la maladie dégénérative articulaire (DJD)

La dégénérescence articulaire post-opératoire peut se développer si le cartilage continue à s’user malgré la stabilisation par TPLO. Contrairement au vieillissement normal, la DJD entraîne une perte progressive de mobilité.

  • Signes : boiterie qui s’installe lentement, raideur, difficulté à se lever après le repos.
  • Gestion : plan de soins articulaires à long terme — contrôle du poids, compléments (glucosamine, MSM, oméga-3), AINS lorsque nécessaire ; thérapies complémentaires (acupuncture, hydrothérapie).

8. Faiblesse musculaire ou atrophie due à une activité limitée

Une rééducation insuffisante peut provoquer une perte musculaire (atrophie) du membre opéré, réduisant le soutien articulaire et entraînant une fatigue et une boiterie persistante.

  • Signes : fatigue précoce lors des promenades, masse musculaire inégale, hésitation à utiliser complètement la patte opérée.
  • Traitement : hydrothérapie (natation, tapis roulant subaquatique), exercices de renforcement progressifs et marches contrôlées. Un programme de rééducation individualisé par un spécialiste est recommandé.

Actions et traitements recommandés pour corriger la boiterie

Identifier la cause exacte de la boiterie est la première étape pour un traitement efficace et une amélioration durable de la mobilité. Voici les approches recommandées.

1. Consultation vétérinaire pour un diagnostic correct

Ne présumez pas la cause — une visite chez le vétérinaire est essentielle. Les symptômes post-TPLO sont souvent semblables pour plusieurs complications, d’où l’importance d’un examen complet.

  • Examens courants : radiographies (implant, consolidation osseuse, arthrose), analyse du liquide articulaire (infection), IRM ou arthroscopie pour suspicion de lésion méniscale.
  • Référence : un spécialiste orthopédiste peut être nécessaire si une révision chirurgicale est envisagée.
  • Avantage : un diagnostic précoce prévient l’aggravation et permet d’adapter le plan de traitement.

2. Mise en place de physiothérapie et d’exercices de rééducation

La rééducation est cruciale pour retrouver force et mobilité après TPLO.

  • Modalités efficaces : hydrothérapie (natation, tapis subaquatique), marche contrôlée sur tapis roulant, étirements passifs pour conserver la flexibilité.
  • Avantage : renforcement musculaire sans surcharge articulaire, prévention des blessures compensatoires.
  • Recommandation : programme personnalisé par un thérapeute en réhabilitation vétérinaire.

3. Utilisation de médicaments anti-inflammatoires et analgésiques

La médication aide à contrôler douleur et inflammation, notamment en cas d’arthrose.

  • Médicaments fréquents : AINS (carprofène, méloxicam). En cas de douleur neuropathique : gabapentine ou tramadol.
  • Options supplémentaires : injections de Pentosan (Cartrophen) pour ralentir la progression arthrosique.
  • Conseil : discuter des plans médicamenteux à long terme avec le vétérinaire pour limiter les effets secondaires.

4. Gestion du poids pour réduire la contrainte articulaire

Le surpoids augmente la pression sur les articulations et aggrave la boiterie.

  • Mesures : alimentation hypocalorique prescrite si nécessaire, contrôle des rations, limitation des friandises riches en calories.
  • Programmes : promenades courtes et contrôlées, natation pour conserver la masse musculaire sans stress articulaire.
  • Suivi : pesée régulière chez le vétérinaire.

5. Considération des compléments articulaires (glucosamine, chondroïtine)

Les compléments aident au soutien articulaire et à la réduction de l’inflammation à long terme.

  • Substances utiles : glucosamine, chondroïtine, MSM, oméga-3, extrait de moule à lèvres vertes.
  • Rôle : soutien du cartilage et effet anti-inflammatoire ; ils ne sont pas des solutions instantanées mais apportent un bénéfice sur le long terme.
  • Conseil : posologie et choix sous supervision vétérinaire.

6. Contrôles vétérinaires réguliers pour suivre l’évolution

Des consultations régulières permettent de détecter tôt l’aggravation de l’arthrose, l’atrophie musculaire ou des problèmes d’implant.

  • À chaque visite : faire le point sur la mobilité, la douleur et de nouveaux symptômes ; adapter le traitement (médicaments, rééducation, diète).

Quand envisager une chirurgie supplémentaire ou des traitements alternatifs

Dans certains cas, une nouvelle intervention chirurgicale est nécessaire (échec d’implant, arthrose sévère, lésion méniscale non traitée). Avant d’opter pour une réintervention, plusieurs alternatives peuvent être envisagées :

  • Thérapie par cellules souches : favorise la réparation tissulaire et réduit l’inflammation.
  • Injections PRP (plasma riche en plaquettes) : soutiennent la guérison et la santé du cartilage.
  • Acupuncture : peut soulager la douleur et améliorer la circulation.

Ces traitements peuvent retarder ou éviter une nouvelle chirurgie. Un avis spécialisé aidera à choisir la meilleure option selon l’état du chien.

Conclusion

La boiterie un an après une TPLO n’est pas normale, mais la bonne nouvelle est qu’elle est généralement traitable. Comme nous l’avons vu, la cause peut être l’arthrose, un problème d’implant, une faiblesse musculaire ou une déchirure méniscale. Plus on identifie tôt la cause, meilleures sont les chances de retour à la normale.

Il existe de nombreuses solutions : rééducation, médicaments, traitements alternatives comme PRP ou acupuncture, et parfois chirurgie. La première étape la plus importante reste la consultation vétérinaire pour établir un diagnostic précis et un plan adapté.

Avec des soins appropriés, la plupart des chiens récupèrent bien et restent actifs pendant des années. Ne tardez pas — le confort et la mobilité de votre chien en valent la peine.

FAQ

Est-il normal qu’un chien boîte encore un an après une TPLO ?
Non, ce n’est pas normal. Une légère raideur peut persister, mais une boiterie continue indique généralement un problème (arthrose, implant, faiblesse musculaire). Une consultation vétérinaire est recommandée pour déterminer la cause et le traitement.

Comment savoir si l’implant TPLO de mon chien est défaillant ?
Signes : boiterie qui s’aggrave, gonflement autour de la zone opérée, cliquetis ou bruit lors du mouvement, douleur à la palpation. Le vétérinaire confirmera par radiographies ; une révision chirurgicale peut être nécessaire si l’implant est déplacé ou lâche.

La physiothérapie peut-elle aider si mon chien boîte encore un an après la chirurgie ?
Oui. Les exercices de renforcement, l’hydrothérapie et la marche contrôlée sur tapis roulant peuvent améliorer la fonction musculaire et le soutien articulaire. Un thérapeute en réhabilitation animale peut élaborer un programme adapté.

Y a-t-il des risques à ne pas traiter la boiterie persistante ?
Oui. Ignorer une boiterie peut aggraver l’arthrose, entraîner une perte musculaire et provoquer une surcharge des autres articulations. Cela augmente le risque de nouvelles blessures. Un diagnostic précoce aide à prévenir des complications à long terme.

Quelles mesures maison puis-je essayer avant d’aller chez le vétérinaire ?
En attendant la consultation : cryothérapie pour réduire un gonflement, massage doux pour atténuer la raideur, promenades courtes et contrôlées, compléments (glucosamine, oméga-3) et contrôle du poids. Si la boiterie persiste ou s’aggrave, consultez le vétérinaire.

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